Nous exposons plus avant les tenants et aboutissants de cette affirmation dans les paragraphes qui suivent.
Il est impossible, inadmissible, impensable que Fourons continue à relever de cette Flandre intolérante et tyrannique. On ne peut concevoir que, un jour (proche ?), les Fouronnais francophones se retrouvent citoyens d’un état indépendant dominé par ces Flamands-là. Les Francophones sont inquiets, voire même angoissés mais ils ne sont pas résignés, ils veulent encore croire en un avenir meilleur.
Les Francophones non fouronnais ne peuvent pas imaginer les brimades, les tracasseries, les humiliations, en un mot le harcèlement chaque jour plus ignoble, que cette Flandre-là fait subir, maintenant déjà, aux Francophones de Fourons. Nous savons malheureusement de quoi nous parlons. S’il est en Belgique des Francophones qui connaissent la Flandre, ce sont bien les Francophones fouronnais.
Nous avons malheureusement appris à nos dépens, pendant 45 ans de régime flamand, qu’on ne doit se faire aucune illusion sur la capacité des autorités flamandes à établir un jour des relations tolérantes, voire généreuses — parce que décomplexées — avec une minorité sur leur territoire. C’est pourquoi nous avons rédigé ce mémo sur les discriminations que nous vivons chaque jour à Fourons, sachant que cela ne fera qu’empirer à l’avenir.