Avis n° 43.102

Interrogé par la Commission permanente de Contrôle linguistique, à la suite de ma plainte parce que les panneaux (photographiés ci-dessus le 20 mai 2011) étaient rédigés uniquement en néerlandais, le président de la Fabrique d'église s'est adressé à deux personnes qui auraient dû pouvoir le renseigner: l'architecte et le bourgmestre.
L'architecte est un récidiviste. Il connaît la matière puisqu'il a déjà été pris en défaut lors de la restauration du presbytère de Fouron-Saint-Pierre.
Le bourgmestre estime que, compte tenu de la séparation entre l'Eglise et l'Etat, le maître d'oeuvre, c'est-à-dire le pouvoir ecclésiastique, n'est pas soumis à la législation linguistique et, partant, que la CPCL doit se déclarer non compétente. Ses arguments paraissent bien risibles face à la démonstration juridique de la Commission.
A l'unanimité des voix, moins deux voix contre de membres de la section néerlandaise (Vlaams Belang), ma plainte a cependant été déclarée recevable et fondée: les avis et communications destinés au public des communes de la frontière linguistique doivent être libellés simultanément et intégralement en français et en néerlandais.
Voir le texte l'avis.
Publié le jeudi 1er mars 2012
Mis à jour le 1er mars 2012
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